Questions fréquentes

Section dédiée pour vous permettre de trouver les réponses aux questions qui nous sont le plus souvent posées. Si la vôtre ne fait pas partie de la liste, ou si vous souhaitez en discuter en profondeur, n’hésitez pas à nous contacter directement ici, nous serons heureux d’entrer dans les caractéristiques détaillées de vos installations & besoins de nettoyage.

Questions " génériques " sur les salissures et le nettoyage

Doit-on opter pour un nettoyage à sec ou humide ?

Il n’y a pas de réponse unique à cette question, car cela dépend de la localisation exacte de la structure PV à nettoyer. Même dans les zones désertiques sans pollution industrielle ou agricole, le nettoyage à l’eau peut être nécessaire (occasionnellement), par exemple pour nettoyer le sable qui a été cimenté sur la surface PV par la rosée pendant la nuit rendant le nettoyage à sec inefficace ou au moins moins pertinent que dans des conditions sablonneuses  » normales « .

À quelle fréquence dois-je faire nettoyer mon installation photovoltaïque ?
Là encore, aucune réponse homogène ne peut être donnée, car la combinaison des facteurs d’influence sur la fréquence de nettoyage peut être illimitée puisqu’il faut tenir compte :

  • des facteurs climatiques (pluie, humidité, rosée, orientation du vent et température)
  • du type et de la composition de la saleté (poussière et sable, fientes d’oiseaux, pollen, émissions industrielles et/ou agricoles, développement de lichens, mousses, etc…)
  • de l’architecture du système PV en elle-même : disposition des panneaux, inclinaison et type de module (avec ou sans cadre)

Quoi qu’il en soit, de nombreuses études et mesures ont été entreprises afin d’évaluer la fréquence de salissure dans le monde entier et de déterminer la fréquence moyenne optimale en fonction des coûts de salissure encourus. Par exemple, les installations photovoltaïques indiennes nécessiteraient entre 10 et 25 cycles de nettoyage par an, alors que les Etats-Unis sont entre 2 et 5 fois, en passant par le Mexique avec 7 à 15 cycles par an. Il s’agit d’une approche au cas par cas, dans laquelle il faut également déterminer l’objectif du nettoyage des panneaux solaires : s’agit-il  » seulement  » d’augmenter le rendement énergétique de l’installation, et/ou de préserver l’intégrité des modules sur une durée de fonctionnement de plusieurs dizaines d’années ?
Cela vaut-il la peine d'investir dans une technologie de nettoyage ou de sous-traiter à une société de nettoyage plutôt que d'intégrer les pertes de production PV dues à l'encrassement dès le début d'un projet ?
Le plus souvent, les finances d’un projet PV sont basées sur le LCOE (Levelized Cost Of Energy) qui représente les coûts totaux de production tout au long de son cycle de vie… A ce jour, les cas où les coûts de salissure (ou de non nettoyage) sont intégrés sont rares, même si la prise de conscience de ces questions est en train de changer l’approche. Alors, en théorie, on pourrait plutôt décider d’intégrer les coûts de non-nettoyage et décider de prendre les décisions financières qui en découlent. Mais cela supposerait une longue liste de pré-requis qui ne sont pas si faciles à intégrer financièrement :

  • il faudrait déjà une longue étude sur au moins 1 an pour calibrer la perte induite par l’absence de nettoyage et pour un site spécifique ;
  • cela suppose également qu’aucune modification de l’environnement de l’installation (construction de routes, activité agricole, etc…) ne soit entreprise pendant la durée du projet ;
  • une autre exigence serait d’intégrer dès le premier jour les événements météorologiques exceptionnels (comme les tempêtes de sable, les longues périodes sans pluie, etc…) qui peuvent se produire de manière plus ou moins fréquente ;
  • enfin, le nettoyage n’est pas seulement une question de performance, mais aussi de maintenance. Les fabricants de panneaux solaires ne garantissent pas l’intégrité des modules pendant toute la durée de vie du projet PV : par conséquent, de plus en plus de développeurs/opérateurs consacrent par exemple une session de nettoyage après la période estivale afin d’éviter la formation de lichens et de mousses qui pourraient pénétrer entre les vitres et endommager les cellules PV.

Face à ces incertitudes, une chose est sûre : vos modules ne produiront pas au maximum de leur potentiel à cause de l’encrassement. Seule une mesure sur site vous donnera une idée des pourcentages de pertes et des cycles de nettoyage nécessaires, et guidera donc naturellement votre décision entre nettoyage et non nettoyage…
L'inclinaison des panneaux a-t-elle une incidence sur l'encrassement ?

Des études ont démontré que les modules PV plats sont beaucoup plus sujets aux effets de l’encrassement, lorsqu’on les compare directement aux structures à angle élevé. Comme indiqué ci-dessus, d’autres dimensions clés telles que le type de matériau de salissure, l’orientation du vent, la fréquence des événements pluvieux, etc… doivent être prises en considération lors de la définition de la procédure de nettoyage d’une installation photovoltaïque spécifique.

La pluie ne suffit-elle pas à nettoyer les panneaux photovoltaïques ?

Prenons l’exemple du pare-brise de votre voiture : en l’absence de pluie, sans l’apport mécanique d’eau et l’action simultanée des essuie-glaces, il peut rapidement se boucher. Plus sérieusement, toutes les études faites sur les effets de l’encrassement sur la production PV prennent en compte les événements climatiques  » ponctuels  » comme la pluie, qui ont un impact positif (mais limité) sur le nettoyage, puisqu’elle manque l’action mécanique de la brosse.

La réduction de la production d'électricité PV est-elle le seul impact négatif de l'encrassement ?

Les parcs solaires sont construits avec une durée de vie moyenne de 20-30 ans ; non seulement les pertes de production seront plus importantes au fil du temps sans procédure de nettoyage en place, mais le risque de points chauds sera également multiplié, endommageant rapidement les panneaux, jusqu’à parfois nécessiter le remplacement complet des panneaux.

Questions « produits » AX SOLAR ROBOT

Quelle quantité d'eau vos systèmes utilisent-ils ?

Notre WetSlider dédié au nettoyage automatique de fermes solaires à trackers à espacement étroit utilise l’eau à la fois pour son mouvement et pour le nettoyage des modules en même temps. Pour accomplir ces deux tâches, 0,5 L d’eau /m² seulement est nécessaire : mouvement illimité et panneaux solaires nettoyés n’est plus une utopie !

Comment votre technologie se différencie-t-elle de la concurrence ?
  1. Efficacité du nettoyage
  2. Des brosses hybrides spécialement développées qui rendent obsolète la nécessité d’adapter la brosse au prochain site à nettoyer, et ne permettent qu’un seul passage là où d’autres matériels en nécessitent deux ou plus pour le même résultat !
  3. Concentration opérationnelle du nettoyage
  4. La sécurité étant la priorité numéro 1 lorsqu’il s’agit de chantiers de nettoyage de toitures, notre Rider est équipé de capteurs anti-chute, et peut être monté/démonté en 5 minutes, sans aucun outil.
  5. Qualité du produit et support technique
  6. Le nettoyage des installations photovoltaïques les suivra tout au long de leur vie opérationnelle ; il en sera de même pour les robots que nous développons, dans un souci constant de durabilité et de qualité.
Pourquoi utiliser un moteur hydraulique pour le WetSlider et une batterie au lithium pour le Rider ?

Les parcs solaires utilisant des systèmes de suivi sont souvent équipés de plusieurs (dizaines de) milliers de panneaux solaires, à multiplier par une moyenne de 1,5-2,5 m2 par module… les maths sont à la fois simples et éloquents lorsqu’on calcule la totalité des surfaces à nettoyer. Notre technologie de mouvement hydraulique garantit qu’aucune limite de batterie n’empêchera le bon déroulement des opérations de nettoyage, tout en offrant en plus la possibilité de faire travailler plusieurs robots en parallèle, ce qui augmente l’efficacité des opérations.
La surface moyenne des toits est plus limitée, et même si nous constatons une expansion rapide de leur taille moyenne, le Rider sur ses batteries au lithium a suffisamment d’autonomie pour les nettoyer.

Quel est l'angle d'inclinaison maximal auquel vos systèmes peuvent fonctionner ?
Notre Rider, qui est principalement conçu pour les applications sur les toits, peut fonctionner avec des inclinaisons maximales de 25°/47 %, ce qui est déjà une caractéristique opérationnelle haut de gamme. Le même robot peut néanmoins être équipé d’un système de guidage latéral qui permettra une opération sur des panneaux solaires montés au sol sur une inclinaison de plus de 25°.

En ce qui concerne notre WetSlider, dédié au nettoyage des systèmes photovoltaïques sur tracker, sa conception permet des opérations à n’importe quel angle d’inclinaison, de -55 à +55° : un réel avantage car il n’est pas nécessaire d’arrêter le tracking pour les opérations de nettoyage, assurant que les gains de production de nettoyage ne sont pas atténués par l’arrêt du tracking comme c’est souvent le cas !